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Le jeûne intermittent

Zone de Texte: “Le jeûne intermittent”
Mensuration en perte de poids

Article du mois

Le jeûne intermittent (JI) est rendu une nouvelle mode dans le domaine de la nutrition. Ou est redevenue* une nouvelle mode devrais-je dire. Eh oui ! Le jeûne est plus vieux que nous. À savoir, l’humain n’aura pas toujours vécu en travaillant 40h semaine et en étant sédentaire pour la majorité. Il vivait de la chasse et de la cueillette et avait beaucoup plus de difficulté que nous à trouver de la nourriture à tous les jours. Plus souvent qu’autrement, ne pas manger pendant plusieurs heures faisait partie de leur mode de vie général et rare étaient les cas d’obésités à cette époque ou la sédentarité était presqu’inexistante.

Aujourd’hui, les notions et l’utilité du jeûne se sont un peu perdue. Les gens commencent à appliquer le jeune sans trop savoir pourquoi, sans vraiment savoir ce que ça leur apporterait simplement parce que l’oncle du cousin de la sœur de l’autre lui a conseillé ou pire encore, en pensant que c’était ‘pour perdre du poids’ ! Permettez-moi alors de vous éclairer un peu sur le sujet.

Beaucoup de questions me sont posées chaque jour en liens avec le jeûne : À quoi ça sert, comment on le fait, est-ce que c’est bon pour tout le monde ? J’entends aussi des gens me dire : c’est cool le jeûne parce que ça me fait ‘skipper’ le déjeuner et je mange uniquement 2 repas par jour !! Je sauve du temps et ça me fais perdre du poids !!
Et là je ris jaune un peu et me force pour rester calme :’) Sans blague ! Il ne faut pas être Sherlock pour comprendre que moins tu manges, plus tu perds de poids, non ? Et pourtant perdre du poids n’est pas toujours synonyme de ‘santé’. Voila c’est dit. Mais alors le jeûne, comment ça fonctionne ?!

Pour commencer, c’est quoi ça, le jeûne intermittent ? Souvent confondu avec le ‘Time-Restricted Feeding’ (TRF), le concept est de se donner un temps contrôlé dans une journée pour consommer toutes les calories que l’on consommerait normalement ou de varié, au courant d’une semaine, son apport calorique de façons drastique. Par exemple, une personne normale se lève le matin vers 6h30, déjeune vers 7h30, dine vers 12h30 et soupe souvent plus tard vers… 6h30. Donc du déjeuner au souper, on devrait avoir une période de 11h à 12h en moyenne. Et ça c’est uniquement si on ne remange pas après le repas une grignotine devant la télévision ! Dans ce cas, on grignote vers 8h30, nous sommes rendus avec une période alimentaire de 13h30 au total ! Le TRF voudrait qu’on consomme tous nos repas identifiés ci-dessus en généralement 8 heures (8 heures de repas/16 heures de jeûne) voir même 6 heures (6 heures de repas/18 heures de jeûne) ! Exemple, je déjeune vers 10h30, mon dernier repas (souper) devrait être consommer AVANT 18h30 (pour du 8/16) OU avant 16h30 (pour du 6/18).

Je comprends… mais ça n’a jamais tué personne de manger sur 12h/13h dans une même journée non ?

Vrai. Mais la règle de ‘ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort’ ne s’applique plus du tout (eh eh). Comme mentionné plus haut, le but du jeûne intermittent est d’améliorer sa santé, pas d’adopter une mode alimentaire parce que ça l’air ‘fun’. *facepalm*

Sam, on veut un peu de science !

Je comprends, j’y arrive. Maintenant qu’on connait la base du jeûne, qu’est-ce que ça peut bien faire ?

 Dans les faits et selon des études récentes, le TRF aurait des capacités notoires à diminuer l’obésité et lutter contre certains désordres métaboliques (production d’énergie, récupération du sommeil, etc.).  Il aide à stabiliser l’hormone ‘insuline’ dans le corps et par le fait même stabiliser la faim, surtout en dehors des heures du JI. Donc relativement une bonne option pour ceux qui ont régulièrement des problèmes de ‘cravings’ au courant d’une journée.   Il est aussi reconnu pour réduire la pression artérielle, le stress oxydatif et d’augmenter la sensibilité à l’insuline.

Deuxièmement, le JI aide le corps à augmenter sa production naturelle d’hormone de croissance (I-GF1). L’hormone de croissance est primordiale à la santé musculaire et générale. Elle aide le métabolisme, l’énergie et le tonus musculaire. Elle donne l’appétit, permet de récupérer durant le sommeil et j’en passe !

Sam, on à demandé de la science, pas du charabia !

En résumé, une personne moyenne, obèse, sans troubles médicaux spécifiques autre que diabète, cholestérol et haute pression pourrait améliorer sa santé, réduire son % de gras, diminuer ses symptômes de diabètes et de haute pression en faisant un jeûne intermittent standard contrôlé par un thérapeute. Ça commence à devenir intéressant n’est-ce pas ?

Wow, je commence tantôt ! C’est sans danger tout ça ?

Stop ! Une chose à la fois. Une personne sous médication devrait toujours s’informer d’une telle méthode à un spécialiste avant d’en faire l’usage. Certaines conditions de santé peuvent nuire au JI, et vice-versa. 

Une vraie question persiste : Est-ce BON ou MAUVAIS pour la perte/le contrôle du poids ?

C’est bon. Très bon même, en général. Tout le monde à un corps et une situation différente. Le plus important à retenir ici, c’est que le jêune ne sert pas à perdre du poids, mais bien à optimiser sa santé et par le fait même perdre les kilos en trop. C’est un peu jouer sur les mots, mais la différence est réelle.

Voici donc les points fort du JI

  1. Aide à contrôler la faim
  2. Augmente l’efficacité de l’insuline
  3. Augmente la sensibilité à l’insuline
  4. Diminue la tension artérielle
  5. Augmente la production d’hormone de croissance
  6. Améliore la digestion et l’absorption
https://www.cell.com/cell-metabolism/fulltext/S1550-4131(18)30253-5?fbclid=IwAR0OsHDnXDArKVkByBRUodt5U2XTaKz1zzP30iWFHCwxKmsvsadFsX4J890
https://www.sciencedaily.com/releases/2017/10/171017110041.htm?fbclid=IwAR0EFwG8654koVqh1qUW7X8mL1m5cTXJbQhn6_ln0VHugycDohZ9d6-UkTc
Coach Sam
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